Le LFG s’appuie sur les recommandations et les préconisations d’organismes internationaux reconnus comme le LMHC et la CIBJO mais aussi le décret n°2002-65 du 14 janvier 2002 qui régit le commerce des pierres gemmes et des perles en France.
Si un diamant ne présente aucun traitement, il sera identifié comme « Diamant » et l’information « Pas d’indication de traitement » sera noté sur le rapport.
Si un diamant présente l’un des traitements de la liste ci-dessous, il sera identifié comme « Diamant traité » et la nature du traitement sera notifiée sur le rapport.
Nomenclature des traitements pour le diamant :
Pour l’ensemble de ces traitements, sauf le forage laser, le LFG n’effectuera pas de gradation de la pierre.
Les émeraudes présentent souvent des fissures ayant un impact négatif sur l’aspect de la pierre. Pour y remédier, elles sont couramment imprégnées de substances incolores plus ou moins fluides afin d’améliorer la transparence en réduisant l’impact visuel de ces fissures. Ces substances sont en général de l’huile, de la résine (naturelle ou artificielle) ou de la cire.
Le LFG identifiera la nature de l’imprégnation, huile, résine (sans détail sur la nature artificielle ou naturelle) ou cire, et quantifiera l’impact de cette dernière sur le degré d’amélioration de la transparence en fonction des fissures (F) et des cavités (C). La quantification peut être faible (1), modérée (2) ou forte (3).
Si aucune imprégnation n’est détectée, le LFG mentionnera « N – Pas d’indications d’amélioration de la clarté ». Les imprégnation très faibles ou insignifiantes seront qualifiées de « Faible » par le LFG.
De même, la présence de résine dans les cavités affleurantes et sa quantification sera alors notée « C »,une combinaison F + C est possible. Conformément au décret n°2002-65 du 14 janvier 2002 relatif au commerce des pierres gemmes et des perles, toute émeraude ayant la mention « C » ou étant imprégnée d’une huile colorée sera identifiée comme « Emeraude traitée ».
Les corindons peuvent être chauffés afin d’améliorer leur couleur,« TE – Indications de modifications thermiques ». Il ne sera pas fait de distinction entre les traitements dits « basse température » et les traitements thermiques « classiques ».
En cas de présence de fissures, il peut y avoir un ajout d’additifs lors de la chauffe (borax, verre au plomb…), fréquent pour les rubis, plus rarement pour les saphirs, afin d’améliorer la transparence. . La quantité de résidus résultant de cette adjonction d’additif sera notifiée « TE + quantité » suivant la charte suivante : remplissage faible (TE1/TE2), modérée (TE3/TE4) ou importante (TE5/TE6).
Sur le même principe, cette nomenclature identifie et quantifie la présence de cavités affleurantes en fonction des dimensions et/ou du nombre et sera alors notée « C ». Une combinaison TE + C est possible.
En cas de présence de verre dopé au plomb (Pb), éventuellement cobalt (Co), la mention « F(Pb/Co) » pour les fissures remplies ou « C(Pb/Co) » pour les cavités remplies identifiera et quantifiera le traitement.
Conformément au décret n°2002-65 du 14 janvier 2002 relatif au commerce des pierres gemmes et des perles, tout corindon ayant la mention « C » ou comportant du plomb, du titane ou tout autre métal lourd sera identifié comme « Rubis/ Saphir traité ».
Un rubis sera identifié comme « Rubis composite » si la cohésion de la pierre ne tient qu’à l’abondance de verre au plomb dans les fissures et/ou cavités, ou qu’il s’agit d’un agglomérat de rubis maintenu par du verre au plomb.
Les traitements par diffusion, béryllium (Be) ou titane (Ti), visent à améliorer la couleur des saphirs et saphirs de couleur (rare pour les rubis) et/ou à générer un astérisme dans le cas de la diffusion Ti.
Ils seront notifiés sur le rapport :
Si aucun traitement thermique n’est détecté, il sera mentionné « NTE – Pas de modification thermique constatée ».
Tous les traitements, même moins usuels (teinture, imprégnation, irradiation,… etc), seront mentionnés en suivant la nomenclature et les recommandations du LMHC.
Les tourmalines de type Paraiba sont communément chauffée afin d’en améliorer la couleur. Si aucun traitement n’est détecté, il sera mentionné « N – Pas d’indication de traitement ». Dans le cas contraire, si un traitement thermique est identifié, il sera mentionné « TE – Indications de modifications thermiques ».
De l’huile peut parfois être détectée dans les fissures afin d’améliorer la transparence de la pierre, cette dernière sera mentionnée et quantifiée suivant les recommandations du LMHC
Dans de rare cas, les spinelles peuvent subir un traitement thermique qui sera mentionné sur le rapport « TE – Indications de modifications thermiques ». Le cas échéant, le rapport mentionnera « N – Pas d’indication de traitement ».
Le jade jadéite est fréquemment traité par imprégnation de résine ou cire et/ou teinture pour améliorer sa couleur ou sa translucidité.
Le LFG notifie comme suit les traitements sur la jadéite :
Conformément au décret n°2002-65 du 14 janvier 2002 relatif au commerce des pierres gemmes et des perles, toute jadéite étant imprégnée et/ou teintée sera qualifiée de « Jadéite traitée ».
La tanzanite est couramment chauffée afin d’en améliorer la couleur. Auquel cas, le rapport du LFG mentionnera « TE – Indications de modifications thermiques ». Le cas échéant, le rapport mentionnera « N – Pas d’indication de traitement ».
Les perles peuvent subir un traitement dans le but d’améliorer leur couleur ou leur aspect de surface.
Nomenclature des traitements pour améliorer la couleur :
Nomenclature des traitements pour amélioration de l’aspect de surface :
Conformément au décret n°2002-65 du 14 janvier 2002 relatif au commerce des pierres gemmes et des perles, toute perle étant enrobée et/ou teintée sera qualifiée de « Perle traitée ». Dans le cas d’un Mabé, le rapport portera la mention « Blister de culture composite »
Les traitements ont pour but d’assombrir la couleur de fond pour faire ressortir les jeux de couleur des opales nobles.